  
                  L'auteur
                    de cette maquette; Olivier Dedie 
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
Cette
                    superbe maquette nous donnent un aperçu de ce qu'était
                    l'Hirondelle en 1856. 
                   
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  Photos
                    d'époque collection Daniel Mazza, elle témoigne des
                    travaux entrepris au siècle dernier pour tenter de
                    renflouer le bateau. 
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
La société de l'Aigle et du Léman mandata la
société Escher Wyss à Zurich pour la 
construction d'un grand bateau capable de transporter huit cent
passagers. Il est baptisé l'Hirondelle. Ce bateau est le
premier du Léman entièrement construit en Suisse. Il
quitte la cale sèche d'Ouchy le 27 août 1856. 
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
Le 10 Juin 1862, après 6 ans de navigation régulière
                    l'Hirondelle part de Genève à 8 heures du matin et arrive
                    vers midi à Vevey. Quelques minutes plus tard, par un
                    temps calme et avec plus de 150 passagers à son bord, elle
                    se trouve en face d'une barque au large de la pointe de la
                    Becque à la Tour-de-Peilz. 
                  
                    Pour éviter la collision, le timonier s'approche trop près
                    de la rive. Les rochers faiblement immergés déchirent la
                    coque. 
                   
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
Ne
                    pouvant
                    contenir la foule, le capitaine Hoffmann donne l'ordre aux
                    150 passagers de débarquer. Aidés par les pêcheurs de la
                    Tour-de-Peilz, tous les passagers et leurs bagages sont évacués
                    sans aucun incident. 
                  
                    L'avant du navire s'enfonce à vue d'oeil et deux heures
                    plus tard, le niveau de l'eau se trouve à l'hauteur des
                    tambours. Le vapeur Simplon, amarré au Bouveret, se rend
                    aussi vite que possible sur le lieu du naufrage suivi du
                    remorqueur Mercure. 
                   
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  Quelques
                    jours plus tard, un ingénieur de construction du navire,
                    accompagné de techniciens, tentent de renflouer
                    l'Hirondelle à l'aide de troncs de sapins et de chaînes.
                    Ceux-ci, appuyés à chaque extrémité sur les barques et
                    placés transversalement sur l'étrave doivent empêcher
                    l'Hirondelle de poursuivre son naufrage. Après quelques
                    semaines d'effort, deux orages éclatent successivement et réduisent
                    à néant le travail de renflouement. 
                   
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
Après 104
                    ans d'oubli, le 27 février 1966, l'épave est localisée
                    fortuitement par quatre plongeurs lausannois du CSSI. L'épave
                    gît actuellement sur un fond incliné, à environ 42 mètres
                    de profondeur à l'étrave et disparaît vers 57 mètres
                    sous le limon, au pied de la chaudière et de l'une de ses
                    cabines. En coulant, elle a formé dans la vase un sillon
                    encore visible de nos jours. 
                   
                  
                    A ce jour, de nombreux plongeurs peuvent admirer cette belle
                    épave d'un grand intérêt historique. 
                   
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                      
                      
                        | Photos
                          et textes de Daniel Mazza. | 
                        
                          
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                         (plus
                          
                           
                          de renseignements) 
                         | 
                       
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                    
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                   
                   
                   |